Avant de découvrir ce magnifique espace qu’est la colline du Thouar, j’ai voulu en savoir un peu plus sur son histoire. Lors de mes recherches, notamment à la bibliothèque universitaire, j’ai pu constater que ce campus était un espace péri urbain, un « haut-lieu ». Il est en effet concerné par des activités de recherche et de formation. Il est également en proie à une vitalité et sociabilité des usagers du site. De plus, la colline du Thouar est ancrée dans un environnement patrimonial du domaine sur les plans culturels et naturels. Ses paysages sont secrets ou connus et inspirent la béatitude.
Cependant, c’est également un « non-lieu » classique : Sa signalétique est urbaine, son architecture est contemporaine et encore peu lue par manque de connaissance architecturale sur ces périodes, son site est noyé dans un centre commercial anarchique. Sa mobilité et sa sociabilité sont totalement en rupture avec le centre.
Il constitue un espace de nature sur lequel repose l’opération « Ecocampus » qui vise à mieux connaître la biodiversité du site mais également à mettre en œuvre une gestion durable pour contribuer à constituer ce qu’on appelle aujourd’hui « une trame verte », une politique nationale qui vise à favoriser la biodiversité en reliant et protégeant les espaces d’exception.
Enfin, le dernier objectif de cette opération consiste à mieux faire connaître la biodiversité. Il s’agit de proposer un espace communicationnel et pédagogique qui soit le lien entre la recherche et l’enseignement, l’université et le territoire et qui favorise la compréhension de la biodiversité. Celui-ci doit aussi permettre la valorisation de la protection et son optimisation par les visiteurs sur le campus mais aussi dans leurs autres espaces de vie.